Dans cet article, nous allons vous présenter un voyage dans le temps pour découvrir quel est le premier anime diffusé en France et comment il a contribué au succès et à la popularité du genre.
Quel est le premier anime sortie en france ?
L’animation japonaise, également connue sous le nom de manga animé, est rapidement devenue populaire dans le monde entier après son apparition dans les années 1960. En France, c’est dans les années 70 que les premières séries d’anime ont commencé à être diffusées sur les chaînes de télévision françaises. Ces séries ont été accueillies avec enthousiasme par le public français, qui était fasciné par les histoires captivantes et les personnages complexes propres à l’animation japonaise. Vous aurez plus d’informations ici !
La première rencontre entre les mangas et la culture française
Avant même que les animations japonaises ne soient retransmises à la télévision française, les bandes dessinées japonaises, appelées mangas, ont commencé à influencer l’industrie de la bande dessinée en France dès les années 60. Des artistes tels que Moebius et Enki Bilal ont été inspirés par le style narratif et visuel des mangas, ce qui a conduit à une fusion unique entre les deux cultures.
Ce fameux premier anime sorti en France : « Goldorak »
Après de nombreuses recherches et débats, le premier anime à avoir été officiellement diffusé en France est « Goldorak » (UFO Robo Grendizer en japonais). Cette série de science-fiction mettant en scène un robot géant, créée par Go Nagai et produite par Toei Animation, a été diffusée pour la première fois sur les écrans français en 1975.
L’histoire suit les aventures du Prince Actarus, un jeune extraterrestre originaire de la planète Euphor, qui se réfugie sur Terre après que sa planète ait été détruite par l’Empire Vegan. Il y rencontre des amis humains et ensemble, ils combattent les forces maléfiques venant envahir la Terre à bord de leur puissant robot Goldorak.
Le succès fulgurant de Goldorak en France
Le public français a tout de suite accroché à cet anime novateur et passionnant, qui mélangeait des éléments de science-fiction, d’action et de drame avec des personnages auxquels on pouvait s’identifier. Les enfants comme les adultes étaient captivés par cette série qui offrait une alternative au format traditionnel des dessins animés occidentaux de l’époque.
De plus, Goldorak était également accompagné d’une bande-son marquante et entraînante, composée par Shunsuke Kikuchi et adaptée en français par Noam Kaniel. Les chansons de ce dernier sont rapidement devenues des tubes incontournables et ont grandement contribué à la popularité de la série en France.
Les autres animes qui ont suivi Goldorak et marqué la culture française
Après le succès de Goldorak, d’autres séries animées japonaises ont rapidement trouvé leur place sur les écrans français. Parmi elles, on peut citer :
- Albator (Space Pirate Captain Harlock en VO), un anime de science-fiction créé par Leiji Matsumoto et diffusé pour la première fois en France en 1978. Cette série met en scène le corsaire de l’espace Albator et son équipage, qui se battent pour protéger la Terre contre différentes menaces extraterrestres.
- Candy (Candy Candy en japonais), un anime dramatique basé sur un manga du même nom et diffusé pour la première fois en France en 1978. L’histoire suit la jeune orpheline Candy, qui traverse de nombreuses épreuves dans sa vie tout en gardant espoir et en rencontrant des amis précieux.
- Les Chevaliers du Zodiaque (Saint Seiya en japonais), un anime d’action et de fantasy créé par Masami Kurumada et diffusé pour la première fois en France en 1988. Cette série raconte l’histoire des jeunes guerriers protégés par les armures représentant les constellations, qui combattent pour sauvegarder la déesse Athéna.
L’influence durable des animes japonais en France
Au fil des années, de nombreux autres animes ont continué à conquérir le cœur des Français, tels que Dragon Ball, Naruto, One Piece et bien d’autres. Les animes japonais ont laissé une empreinte indélébile sur la culture française, influençant non seulement l’industrie de l’animation et de la bande dessinée, mais aussi la mode, le cinéma et les arts en général.
Aujourd’hui encore, les animes japonais continuent de passionner les Français et de se faire une place de choix dans leur culture populaire.